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Chapitre du 10 mars 2021

C eventmercredi 3 juillet 2024

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Chapitre du 10 mars 2021 - Souffrance et gloire de Dieu

Rekha M. Chennattu, RA - Supérieure Générale 

 

Très chères sœurs et amis,

Je vous souhaite à tous une heureuse fête de Sainte Marie Eugénie !

Que signifie célébrer la fête de Sainte Marie Eugénie cette année, en ce temps du Carême associé à la pandémie de la Covid-19 ? Depuis que celle-ci a débuté, en mars 2020, la peur nous a tous saisis, causant une anxiété qui produit une grande souffrance.  D’une manière ou d’une autre, nous avons affronté les tempêtes de l’incertitude et de l’impuissance, du chômage et de la crise financière, les problèmes liés aux relations interpersonnelles et la perte d’êtres chers. Même si nous avons des vaccins, nous ne savons toujours pas quand et comment cette pandémie finira. L’impact des nouveaux variants du virus et la répartition inégale des vaccins contre la Covid-19 sont aussi une préoccupation. En outre, de nombreux peuples sont confrontés à des désastres naturels et nous sommes aux prises avec des événements révoltants comme la violation des droits de l’homme, les contestations de masse et les troubles politiques dans différentes parties du monde. Enfin, nous avons nos problèmes personnels et des difficultés dans nos communautés ou dans nos familles. Malgré les progrès de la médecine et de la technologie qui rendent notre vie plus facile et plus confortable, la souffrance et la douleur ne manquent pas dans le monde d’aujourd’hui.

Sainte Marie Eugénie et la passion et la mort de Jésus

Sainte Marie Eugénie considérait que la « méditation de la Passion de notre Seigneur » était une des pratiques les « plus utiles » pendant le Carême[1]. De telles méditations, pensait-elle, nous aident à « entrer dans les dispositions de Jésus vis-à-vis de la souffrance ». Elle nous invitait à apprendre à voir ce qui nous fait souffrir « comme un don de Dieu ». J’ai été heureuse de voir qu’à l’instar de l’évangile selon Saint Jean, Marie Eugénie a interprété la passion et la mort de Jésus comme « le témoignage suprême de son amour » pour nous.  Nous pouvons donc nous poser les questions suivantes : comment comprenons-nous la passion et la mort de Jésus ? Que signifie « entrer dans les dispositions de Jésus vis-à-vis de la souffrance » ?  Qu’est-ce qui nous aide à accepter la douleur comme un don de Dieu ? Comment ouvrir encore plus nos vies à la grâce en ces temps troublés de la pandémie ?  J'espère que ces réflexions nous aideront à mieux faire face aux nombreuses épreuves dont nous sommes témoins et que nous subissons aujourd'hui. 

[1] Marie Eugénie, Instructions de chapitre, Méditation de la Passion de Notre Seigneur, 9 mars 1873.

 

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