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La pastorale des vocations dans la Région d’Afrique Centrale

L eventdimanche 17 novembre 2024

La pastorale des jeunes et de vocations dans notre Région est l’affaire de toutes !

Nous avons créé la commission pastorale des jeunes et des vocations, désignant deux sœurs responsables. De plus chaque sœur de la région a été invitée, conscientisée à se sentir responsable de la pastorale des vocations et à la promouvoir. Nous avons pris l’option de ne plus attendre les jeunes dans nos communautés mais de sortir, d’aller à la rencontre des jeunes dans leur milieu de vie (collèges, lycées, paroisses, diocèses, universités, etc.).

Dans nos écoles, notre présence est active. Les sœurs qui enseignent saisissent l’opportunité des cours surtout celui de religion (la catéchèse)- pour parler de la vocation. L’écoute et l’accueil des jeunes, les fêtes de la Congrégation, sont des moyens de stimuler cette pastorale. Les temps de pause, à 10 h ou de midi, nous donne l’occasion de répondre aux questions et préoccupations des jeunes sur leur vie, leur vocation. La question-clé est toujours : « Ma sœur, pourquoi êtes-vous devenue religieuse ?»

A la paroisse, nous sommes présentes dans les différents groupes et mouvements de jeunes. Nous animons des recollections mensuelles, des soirées de rencontres pendant la semaine de prière pour les vocations. Nous participons aussi aux activités organisées dans nos diocèses (conférences, journées des jeunes, etc.). Durant ces journées, chaque congrégation s’organise pour présenter sa famille religieuse. Nous saisissons aussi cette opportunité pour remettre notre dépliant aux amis prêtres diocésains et consacrés, ainsi qu’aux séminaristes et jeunes qui le désirent. Nos aspirantes sont un appui efficace pour cette pastorale.

Au Cameroun, nous sommes toujours présentes lors du camp diocésain des vocations, que ce soit à Yaoundé ou à Bafoussam, voire dans des diocèses où nous ne sommes pas présentes. Nous allons également parler de la Congrégation dans les différentes paroisses, soit sur invitation, soit de notre propre démarche.

Les réseaux sociaux comme Facebook, sont d’excellents moyens pour cette pastorale. Non seulement les sœurs mais aussi les aspirantes et postulantes y sont engagées et nous avons accueilli des aspirantes par ce biais. Les vidéos envoyées par le secrétariat RA JC.vivit et mises sur nos statuts suscitent beaucoup des questions de la part des jeunes, qui nous contactent pour mieux nous connaitre.

Les communautés organisent un dimanche par mois une recollections et accueillent les aspirantes qui le désirent, nous les invitons aussi lors des retraites nous préparant à Noël et à Pâques. En outre, nos portes sont toujours ouvertes à celles qui veulent nous connaitre. Chaque communauté prend un temps de partage et de relecture sur la manière dont se déroule la pastorale des jeunes et des vocations.

Nous faisons aussi une pastorale auprès des familles lorsque qu’une jeune manifeste le désir de nous rejoindre. Nous prenons le temps d’expliquer aux parents ou à la famille le sens de la vie religieuse, ses exigences et particulièrement notre vie comme religieuses de l’Assomption.

 

Partage d’expériences de quelques aspirantes

Je m’appelle Renate, j’ai 21 ans, étudiante en troisième année à l’Institut Supérieur des Sciences Pédagogiques de Kinshasa. J’ai connu les sœurs de l’Assomption par le biais de deux sœurs étudiantes et j’ai été invitée aux recollections. Présentement, je fais mon stage professionnel au Lycée Mpiko (Ecole des sœurs de l’Assomption). Je passe trois jours par semaine avec elles, je participe à leur vie de prières, communautaire et aux travaux manuels de la communauté. Je suis contente de cette expérience. Je demande à Dieu de m’aider afin que je sois un jour parmi elles.

Je m’appelle Micheline, j’ai 22ans et je viens du Nord- Kivu. Je suis diplômée du BAC en Nutrition. J’ai connu les religieuses de l’Assomption par un frère Assomptionniste. Les sœurs étaient prêtes à m’accueillir mais mes parents n’étaient pas très favorables à mon choix. Pour me décourager, mon père m’obligea à travailler une année afin de les aider. Donc j’ai travaillé une année comme vendeuse puis j’ai relancé ma demande et elle me fut accordée. A Kinshasa j’ai rejoint le groupe des stagiaires. Je suis très contente de la vie de prière (l’adoration), et de mon apostolat à l’école et à la paroisse. Je suis aussi contente de servir le Christ dans cette congrégation.

Je m’appelle Myriam. Je suis issue d’une famille chrétienne et viens du Diocèse d’Idiofa, je suis diplômée du BAC. Ma cousine m’a mise en contact avec une sœur de l’Assomption. Et, après un temps d’accompagnement, je suis contente de partager la vie avec les sœurs et des aspirantes ainsi que de travailler à l’école, en contact avec les filles.Voilà notre manière d’œuvrer à la pastorale des jeunes et de vocations. Que Marie notre mère du grand oui nous aide sur notre route de chaque jour à la suite de son Fils.

 

SŒURS BIBIANE MARIE Y CLÉMENTINE MYRIAM

Kinshasa. Région d’Afrique Central