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Donner envie aux jeunes filles de nous rejoindre pour devenir religieuses de l’Assomption est une belle mission et aussi un défi de la pastorale auprès des jeunes.
Notre mission consiste à donner le goût aux jeunes filles de suivre le Christ à travers notre congrégation. Etre des religieuses joyeuses, heureuses et engagées sont trois attitudes qui attirent des jeunes filles vers nous avant même de mentionner notre charisme et spiritualité. Les jeunes nous côtoient avec confiance comme guides et grandes sœurs dans la foi...
Cette année dans République Démocratique du Congo nous avons la joie d’accueillir 15 aspirantes venant de tous les coins du pays.
Le témoignage d’une aspirante : Je suis Rose, stagiaire des religieuses de l’Assomption dans la communauté de Lemba RDC. Une étape essentielle de ma formation. Vécu comme un temps de la découverte et de l’apprentissage, il se déploie sur une année qui me permet de mûrir le choix de la vie religieuse à l’Assomption.
L’apprentissage de la prière personnelle et communautaire, par l’expérience de l’apostolat au sien du lycee Mpiko et la paroisse ST Augustin me permet de découvrir les Religieuses. Cela me permet peu à peu à s’approprier l’esprit de la congrégation, d’en connaître la vie et l’histoire de Mère Marie Eugénie et de discerner jour après jour la volonté de Dieu.
Nous sommes au nombre de Six postulantes dans la communauté de limeté RDC. Cette étape nous permet de faire une expérience approfondie dans la famille des Religieuses de l’Assomption. Ce temps de formation nous permet de faire une belle expérience : joie la vivre en communauté, la vie de prière, l’expérience apostolique au sein de notre paroisse. Les cours que nous recevons à l’inter postulat ainsi qu’à communauté, la lecture spirituelle, l’accompagnement, les travaux manuels, les récollections, sessions contribuent à notre croissance et nous aides à mieux connaitre la vie religieuse à l’Assomption.
Nous sommes au nombre de 8 novices de la première année dans la communauté de yaoundé au Cameroun. Une novice partage l’histoire de sa vocation.
Je suis DJDJOU KENMOGNE Gladys. Née d’une famille chrétienne à l’ouest du Cameroun j’ai fait mes étude primaire et secondaire dans ma ville natal Bangangté où j’avais l’habitude de me rendre aux messes dominicales avec mes frères et sœurs.
Baptisée et communiée à la paroisse Notre Dame Des Sept Douleurs de Bangangté c’est après avoir reçu le sacrement de confirmation que nait en moi le désir réel de vivre et de comprendre la vie chrétienne. Ayant lu l’histoire de Bernadette de lourdes, visionner l’histoire de Mère Teresa de Calcutta nait en moi l’envie de vivre une vie toute donnée à Dieu. Mais, je n’ose le dévoiler à qui que ce soit. Je vis le début de mon adolescence habiter de ce désir, néanmoins qu’a côté je suis séduite par les joie du monde qui m’attire et je me sens bouleversée. Hésitante de mon désir, je me confie à la Sainte Vierge Marie qui après quelques temps je me sens libre de vivre et de profiter des joies d’adolescence mais tout en gardant les valeurs chrétiennes reçu de la catéchèse, des homélies de prêtres, du mouvement d’action catholique « copains copines du monde » donc je faisais partie depuis ma tendre enfance sans oublié les valeurs prônées en famille à savoir le travail, le respect, l’humilité et la patience.
Après obtention de mon baccalauréat je quitte ma ville natale pour me rendre dans une autre ville pour poursuivre mes études universitaires qui deviennent ma seule priorité. Je ne m’intéresse à aucun groupe dans ma nouvelle paroisse saint augustin de Dschang, mais je participe à toutes les conférences, rencontres et catéchèses concernant l’approfondissement de la foi. Après trois ans à l‘université, suite à un échec académique je rencontre un diacre pour lui partager ma douleur et ce dernier me conseille d’intégrer un groupe en paroisse ; j’opte pour le groupe de vocation. Dans ce groupe, mon désir de me consacrer au seigneur renais mais je n’ose me l’avouer car je me trouve indigne de cet appel de la part de notre seigneur bien que mes ami(es) et connaissances trouvent que je mène une vie assez pieuse. Le groupe organise une matinée vocationnelle et c’est de là que je rencontre les religieuses de l’assomption pour la première fois ; et leur intervention et présentation du charisme et spiritualité de leur congrégation me séduit bien que je n’y comprends pas grand choses. Mais jusqu’à là je n’ose faire le premier pas.
Trois ans plus tard je suis saisie par le slogan de mon diocèse lors d’une célébration Eucharistique : « évitez la navigation a vu ». Je me rends à l’évidence, le Seigneur a une mission particulière pour moi. J’en parle avec un prêtre diocésain et ce dernier me conseille de m’approcher d’une congrégation religieuse qui m’aidera à mieux discerner la volonté de Dieu dans ma vie. Je me rends donc à Bafoussam où je rencontre les Religieuses de l’Assomption. Séduite par leur accueil chaleureux et leur simplicité dès le premier jour de notre rencontre, je décide de me faire accompagner par elles et je commence à prendre part au rencontre mensuelle qui se tenait chez elles pour toutes les aspirantes externes. Invitée à passer le triduum pascal avec elles dans le silence, je suis ravie de l’invitation et j’en sors de ce triduum convaincu du choix de Dieu sur moi. Quelques mois plus tard je demande à entrer chez les Religieuses de l’Assomption comme stagiaire ; dès lors qu’elles m’ont reçue je me suis sentie épanouie, heureuse et à ma place jusqu’à ce jour. Il est vrai que pendant les deux premières années de ma formation il a été difficile pour moi de vivre l’interdépendance, la référence et le partage du vécu en communauté car j’avais eu à vivre plusieurs années seules mais avec la patience et la tolérance des communautés de formation qui m’ont reçu j’apprends jusqu’à nos jours à les intégrer et à les vivre dans mon quotidien. Aujourd’hui je me sens libre et épanouir à la suite du Christ et en communauté chez les religieuses de l’assomption qui est désormais ma famille.