Original: Spanish
"La Terre est un lieu de gloire pour Dieu" Sainte Marie Eugénie
Dans le contexte du TEMPS DE LA CRÉATION, et de la Journée mondiale des migrants et des réfugiés, il est important de se rapprocher un peu plus de cette réalité : l'influence du changement climatique sur le phénomène de la migration.
Parmi les multiples raisons qui poussent les gens à abandonner leurs maisons, leurs terres, leurs familles, leurs amitiés, leur culture, l’environnement qu’ils connaissent, le changement climatique exerce une influence croissante.
Les grandes périodes de sécheresse, l'irrégularité et l'intensité des pluies -lorsqu'elles arrivent-, la fonte croissante et irréparable des masses polaires, l'augmentation du niveau des eaux dans les mers, l'inondation des zones agricoles due à la crue incontrôlée des rivières en période d'eau et l'intensité et la fréquence des cyclones, les incendies de plus en plus fréquents et puissants, ainsi que la désertification croissante de nombreuses autres zones, forcent le déplacement et l'émigration vers d'autres terres.
L'article que je partage avec vous ici peut nous aider à nous familiariser un peu plus avec cette réalité migratoire-écologique. https://www.sostenibilidad.com/cambio-climatico/la-tragedia-de-las-migraciones-por-el-cambio-climatico/
LA TRAGÉDIE DE LA MIGRATION DUE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Les changements environnementaux sont également à l'origine de millions de déplacements dans le monde
Lorsque l'on parle de changement climatique, les concepts que la plupart des gens y associent sont normalement la pollution, la hausse des températures, la fonte des pôles, les pluies acides... Cependant, il existe une réalité moins connue qui touche des millions de personnes dans le monde et qui va s'intensifier à l'avenir : les personnes déplacées par le changement climatique.
Qui sont les protagonistes involontaires de ce phénomène ? Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), "les migrants environnementaux sont des personnes qui, en raison de changements soudains ou progressifs de l'environnement qui affectent négativement leurs conditions de vie, sont forcées de - ou décident de - quitter leur domicile habituel, de manière temporaire ou permanente, et de se rendre dans d'autres parties de leur propre pays ou à l'extérieur de celui-ci".
Un chiffre sans législation internationale
Il est actuellement difficile de quantifier le nombre de ces migrants climatiques car le droit international n'offre pas de protection à ceux qui fuient pour cette raison, mais le HCR - l'agence des Nations unies pour les réfugiés - prévoit qu'entre 250 millions et 1 milliard d'êtres humains quitteront leurs foyers au cours des 50 prochaines années en raison du changement climatique.
Pour sa part, l'OIM affirme que les sécheresses et les inondations ont triplé au cours des trois dernières décennies et que les changements dans l'environnement ont provoqué plus de déplacements que ceux causés par la guerre.
Quels sont les facteurs à l'origine de la migration climatique ?
Selon l'OIM, il existe une multitude de facteurs qui provoquent des déplacements en raison du changement climatique et ils ne peuvent pas toujours être séparés des aspects politiques, sociaux et économiques. Toutefois, ils mettent en évidence certains facteurs clés de l’environnement :
Atténuation et adaptation des pays comme solution
Pour atténuer les effets du changement climatique sur les migrants climatiques, les Nations Unies ont inclus dans leurs objectifs de développement durable la nécessité de mettre en œuvre des mesures d'atténuation de ces effets en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en rendant les villes et les infrastructures plus résistantes au changement. L'innovation technologique, l'efficacité énergétique et la mise en œuvre des énergies renouvelables, entre autres mesures, joueront un rôle clé dans l'avenir de la protection de l'environnement, de la croissance économique et du développement social.
Pour sa part, l'OIM a financé plus de 500 projets en réponse à la migration environnementale depuis 2000.
Sources : Portail sur les migrations environnementales, Ecodes et El País.
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Chabela Galbe, équipe JPICS RA