Original : anglais
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La célébration a débuté par la veillée nocturne du 23 octobre 2020 à 20h30. Nos sœurs, Elizabeth Eugenia, Beatrice Maria, Peris Eugenia et Mary Emmanuel étaient entourées des sœurs, de leurs parents et de nombreux visiteurs qui étaient arrivés pour la célébration du lendemain.
Elles Avaient choisi les lectures suivantes :
Jérémie 1:4-10, 18-19, Psaume 116, Cantique. Ésaïe 61:10-62:5 et l'Évangile de Jean, 15:1-8. Pour la deuxième lecture, les sœurs ont partagé leur vocation et leur histoire de foi avec un symbole qui a marqué leur histoire.
- Sœur Elizabeth Eugenia. Une bougie allumée était son symbole. Une bougie donne de la lumière et disperse les ténèbres : elle continue à désirer imiter Jésus-Christ qu'elle a vécu comme la vraie Lumière dans sa vie. La Lumière qui l'a guidée tout au long de ses années de formation : elle désire être lumière pour les autres. Une bougie allumée doit fondre : signe qu’il faut lâcher prise et permettre à la vraie Lumière de continuer à briller et à éclairer les autres. Elle a terminé son partage en disant : "Jésus Christ doit grandir et moi, je dois diminuer".
- Sœur Béatrice Maria : Elle a fait un chemin de découverte de soi en réfléchissant sur un fleuve qui coule. Un fleuve a son origine (Dieu et ses parents), des affluents (ses professeurs, ses parents, ses camarades de classe, ses amis...) qui ont ajouté au volume d'eau du fleuve, il y a eu des moments de débit régulier (quand elle assistait à l'heure d'adoration dans sa paroisse) et des moments où le fleuve a fait face à des obstacles (quand elle n'était pas sûre de sa vocation) et enfin le fleuve trace son cours vers le grand océan qui est sa destination. Sœur Béatrice a terminé par les paroles de saint Augustin : "Notre cœur est fait pour toi, Seigneur, et il est sans repos jusqu'à ce qu'il repose en toi", que nous en soyons conscients ou non, qu’on y arrive ou non, on se dirige vers le grand océan, Dieu.
Sœur Peris Eugenia : Elle a fait l'expérience de Dieu en tant que Potier et d’elle-même en tant qu'argile, et elle avait donc un pot comme symbole. Un pot passe par un processus. Le potier fait le choix de l'argile, il enlève toutes les particules sales de l'argile ; l'eau est mélangée à l'argile et le moulage a lieu ; il brisé par le potier lorsque le modèle souhaité échoue et il est même passé au feu pour le rendre solide. Elle a vécu tout cela, et les différentes expériences, joyeuses ou douloureuses, ont été des occasions de croissance spirituelle, lorsqu'elle le comprenait et lorsqu’elle en doutait. Dieu l'a progressivement façonnée pour faire d’elle un bon instrument de son amour pour son peuple. En restant entre les mains de Dieu, elle croit qu'elle continuera à découvrir sa volonté dans sa vie, car elle commence maintenant à écrire une nouvelle histoire sur une nouvelle page, la formation ne se terminant pas avec le processus des vœux définitifs, mais étant le début d'une nouvelle étape.
Sœur Mary Emmanuel : Elle avait une calebasse traditionnelle connue sous le nom de "dahwa". Dans sa culture, la calebasse (dahwa) a deux fonctions principales : lorsqu'elle est vide, elle sert de décoration, mais lorsqu'elle est remplie de farine ou de grains comme le millet ou le sorgho, elle sert de nourriture et donne la vie aux gens. La calebasse passe par un processus : enlever soigneusement toute la substance intérieure pour créer de l'espace pour la nourriture, la mettre au soleil pour changer la couleur du blanc au brun et utiliser un fer chaud pour faire de beaux motifs sur la calebasse. Les différentes étapes de sa formation, à l'intérieur et à l'extérieur de la province, lui ont permis de faire le choix d'appartenir totalement à la congrégation et à Dieu.
Le matin du 24 octobre 2020, à 10 heures, il y a eu une procession menée par la chorale, les religieux/ses, les prêtres et l'archevêque. Les sœurs avaient choisi les lectures suivantes :
Première lecture : Jér. 1:4-10, 18-19
Deuxième lecture : Rom. 12:1-2, 12-17
Évangile : Jn. 15:1-8
Au cours de l'homélie, l'archevêque Isaac Amani du diocèse catholique d'Arusha a remercié les parents d'avoir formé et soutenu leurs filles dans leur vocation religieuse, a remercié les sœurs pour leur choix courageux de servir la congrégation et l'Église, il a également insisté sur la fidélité dans la vie religieuse et conjugale.
Après l'homélie ont suivi les moments importants de la prononciation de l'engagement à vie et de la signature des voeux, de la remise de l'anneau (par l'archevêque) et des félicitations des parents à leurs filles. Avant la bénédiction finale, l'archevêque a remis aux sœurs un certificat de bénédiction papale.
Diverses photos ont été prises avec les sœurs professes ; avec l'archevêque et les prêtres, avec les parents et les sœurs r.a
Après qu’on ait pris les photos, tous ont été invités à partager un délicieux repas ensemble. Des discours de notre supérieure provinciale, Sœur Honorata, de l'aumônier, des sœurs professes, d'un des parents et de l'archevêque ont été prononcés. Les cadeaux offerts comprenaient le code vestimentaire culturel des Kikuyu ( Srs Elizabeth Eugenia, Beatrice Maria, Peris Eugenia) et des Nyaturu (Mary Emmanuel).