Saint Catherine of Siena (1347–1380) was a Dominican laywoman, mystic, and Doctor of the Church, known for her intense life of prayer, her love for the Church which led her to commit herself to its reform, and her tireless apostolic zeal, which could even be described as socio-political engagement.
Although she lived in the 14th century, her influence transcended her time: advisor to popes, passionate reformer, and author of spiritual works that still enlighten today, Catherine uniquely embodied the union of contemplation and action, of deep love for God and courageous involvement in the geopolitical affairs of her time.
The founding of the Congregation of the Assumption coincided, according to the old liturgical calendar, with the feast of Saint Catherine of Siena, celebrated on April 30 (later moved to April 29).
This event was interpreted as a providential sign and sparked a special devotion to the saint within the Assumption family. Since then, Saint Catherine has been celebrated in the Congregation as a liturgical solemnity and a family feast ("L. VI, 1501"), recognized as a model and spiritual protector.
Through many writings and conferences, Mother Marie-Eugénie of Jesus presented Saint Catherine as a luminous example for the Religious of the Assumption. Through her figure, she conveys to us essential teachings:
To unite prayer with apostolic zeal. Mother Marie-Eugénie emphasizes that Saint Catherine "sut unir la vie de zèle à la vie de prière" ("L. VI, 1501"). It is not enough to love God in intimacy; that love must be expressed in passionate service to others.
To show discretion and charity in speech. Comparing her to the Virgin Mary, Mother Marie-Eugénie reminds us that it was said of Catherine that "personne ne l'approchait sans devenir meilleur." Her influence did not come only from what she said, but from her very life, imbued with humility, gentleness, and zeal ("Chapitre du 14 octobre 1877").
To recognize one’s own sin and trust in God’s mercy. Saint Catherine saw in the evils of her time a personal call to conversion, an attitude of deep humility that Mother Marie-Eugénie invites us to imitate ("du 23 mars 1879" and "du 17 novembre 1872").
To trustfully abandon oneself to God. Inspired by a dialogue between Catherine and the Lord ("Occupe-toi de moi, et moi je m'occuperai de toi"), Mother Marie-Eugénie exhorts us to trust in God, setting aside selfish worries in order to dedicate ourselves fully to His service ("Chapitre du 3 août 1879").
To live evangelical radicalism. Catherine’s life teaches that holiness is built in hiddenness, in humility, and in daily sacrifice: from accepting hidden service to renouncing worldly satisfactions in order to remain united to "l’Époux divin" ("Chapitre du 5 septembre 1880").
To seek true contrition. More than extraordinary gifts, Mother Marie-Eugénie highlights that the greatest grace is the contrition of the heart, like the one Catherine obtained for her confessor: a deep awareness of sin and a burning desire for fidelity ("Chapitre du 20 février 1881").
Faithfulness in trial. Even in spiritual dryness, Catherine persevered. Mother Marie-Eugénie reminds us that even when she did not feel the presence of Jesus, He was always in her heart. This certainty encourages us in moments of darkness or doubt ("Chapitre du 27 juin 1881").
Devotion to the Precious Blood of Christ. Finally, Catherine is presented as a fervent devotee of the Precious Blood of Jesus, source of all sacraments and of all true interior renewal ("Chapitre du 20 février 1881").
For the Assumption family, Saint Catherine of Siena is not just a patroness but a spiritual teacher. Through the eyes of Mother Marie-Eugénie, we see her as a beacon reminding us that true holiness consists in uniting prayer and action, humility and courage, love of God and service to neighbor. To celebrate her is to renew our desire to live, like her, abandoned in God, burning with apostolic zeal, and deeply rooted in prayer.
Mercedes Méndez RA
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“Je vous recommande aujourd’hui comme point spécial d’imitation la grande discrétion de la très Sainte Vierge dans ses paroles. Étudiez la vie de Marie dans tous ses rapports avec le prochain. Voyez comme elle a été prudente et réservée dans le peu de paroles qui nous sont rapportées d’elle dans l’Évangile. Vous pouvez bien supposer que dans le temple, et plus tard dans les rapports qu’elle a eus avec les Apôtres et les saintes femmes, toutes ses paroles étaient douces, prudentes, pleines de charité et de zèle de Dieu. Si l’on a dit de sainte Catherine de Sienne que nul ne s’est approché d’elle sans devenir meilleur, on peut bien dire de la très Sainte Vierge que nul ne s’est approché d’elle sans devenir dix fois meilleur. Ayez-la donc devant les yeux en cette manière de bien parler et de peu parler. Recommandez-vous souvent à elle, en ce moment où l’année recommence pour apprendre à ne dire que ce qu’il faut pour le service de Dieu, à vous tenir toujours dans l’ordre de la charité, du zèle, de la perfection. Retranchez toute autre chose, afin d’employer le reste de vos paroles à vous entretenir avec Dieu, avec la Sainte Vierge, avec les anges, avec les saints.” 14 octobre 1877
“Il y a une seconde réflexion plus pénible, et pourtant il faut savoir la faire, quand Dieu envoie l’épreuve : l’avons-nous méritée ? Ce malheur public, privé, particulier, est-ce le châtiment de nos péchés ? Quand sainte Catherine de Sienne disait cela, quand d’autres saints le disaient comme elle, ils étaient plus éclairés que nous. Nous ne sommes pas meilleurs qu’eux.” 23 mars 1879
“Il faut peu s’occuper de soi ; il faut s’abandonner, se remettre entre les mains de Dieu et lui confier son avenir. Il en prendra soin. Sainte Catherine de Sienne disait à notre Seigneur : Mon Dieu, occupez-vous de moi et des miens, et je m’occuperai de vous. Notre Seigneur lui répondit : Ma fille Catherine, je m’occuperai des tiens ; toi, occupe-toi de moi. Que celles qui entrent dans la vie religieuse développent toujours en elles cette disposition, ce sentiment de ne pas s’occuper des intérêts qui les touchent ; mais de se dévouer à notre Seigneur, de le servir ardemment, fidèlement, de compter sur lui, sur sa bonté, sur sa miséricorde, dans toutes les inquiétudes qui peuvent traverser l’esprit humain, n’en ayant qu’une, celle d’être très fidèles à leur vocation.” 3 août 1879
“Pour cela il faut nous placer au point de vue spécial de perfection que demande la vie religieuse. Il est bien certain que nous observons le dimanche, que nous ne manquons pas à la messe, que nous ne blasphémons pas. Mais, si sainte Catherine de Sienne pouvait dire que les malheurs de son temps étaient arrivés à cause de ses péchés ; que, si elle avait été plus fidèle, Dieu n’aurait pas permis au peuple romain de se révolter contre le Souverain Pontife, nous pouvons faire des réflexions semblables. Nous sommes placées entre le peuple et Dieu comme des médiatrices. Demandons-nous si nous avons correspondu à cette vocation si élevée et si, ayant reçu de si grandes grâces, nous avons attiré sur notre pays la plénitude de la miséricorde de Dieu. Celui qui a beaucoup reçu doit rendre beaucoup.[…] Eh bien, mes filles, nous pouvons, nous aussi, prêcher par notre modestie, notre pauvreté, notre détachement, notre humilité, notre patience, notre obéissance. Nous pouvons ainsi faire un grand bien dans le coeur et l’esprit des enfants. Aucune de nous n’est dispensée de cette prédication-là. Il faudrait que l’on pût dire de chacune de nous qu’il est impossible de l’approcher sans devenir meilleure, comme on l’a dit de sainte Catherine de Sienne.17 novembre 1872
Ce que pouvait sainte Catherine de Sienne, lorsque, à l’âge de six ans, elle vit notre Seigneur pour la première fois ; ce que pouvait toute sa vie saint Joseph de Cupertino sans cesse précipité dans les choses de l’éternité ; ce que pouvait la bienheureuse Imelda ; ce qu’ont pu tous les saints qui avançaient sans cesse de lumière en lumière, d’extase en extase, de clartés en clartés, – toutes les grandes grâces dont les saints ont été favorisés, ont certainement été accordées à la Sainte Vierge, et c’est même par là qu’elle a commencé : Ses commencements sont posés sur la cime des plus hautes montagnes, ses fondements dépassent les plus hauts sommets de la vertu des saints. Prévenue de plus de grâces que toutes les créatures ensemble, elle commence où les plus grands saints finissent. 21 novembre 1872
“L’adoration consiste d’abord dans une parfaite soumission à Dieu. La créature, en effet, doit être soumise à Dieu : elle doit avoir une grande idée des perfections de Dieu, entrer dans cette sagesse que notre Seigneur enseignait à sainte Catherine de Sienne, lorsqu’il lui montrait le tout de Dieu et le néant de la créature. L’âme adoratrice est dans une disposition admirable par cette comparaison de son néant et du tout de Dieu. C’est pourquoi l’Église nous fait dire : Venez, adorons le Seigneur, prosternons-nousdevant lui, parce que c’est lui qui nous a faits. Il est notre Dieu, et nous sommes son peuple et l’ouvrage de ses mains. L’adoration est un devoir envers Dieu. Nous reconnaissons son domaine absolu sur toutes choses. Nous lui devons tout, et nous n’avons rien qui ne lui appartienne. Cette première adoration est l’adoration de droit, mais il y a encore l’adoration d’amour”. 15 décembre 1872
Marie a toujours eu des imitatrices sur terre. Il est dit en effet de sainte Catherine de Sienne que nul ne l’approchait sans devenir meilleur. Elle parlait bien, c’est vrai ; mais croyez que cette influence de grâce ne venait pas seulement de ce qu’elle disait. Saint François d’Assise nous donne un exemple bien plus frappant encore. Mon frère, dit-il à l’un de ses compagnons, allons prêcher. Et abaissant son capuchon, mettant les mains dans ses manches, il traverse la ville d’Assise et rentre au couvent, sans avoir dit un mot. Comme le frère étonné lui demandait : Mon père, et votre prédication ? – le saint lui répondit : Nous avons prêché. Oui, vraiment, le seul aspect d’un saint, d’une âme humble, d’une âme unie à notre Seigneur Jésus-Christ, d’une âme qui laisse régner en elle la grâce, est une prédication. 2 juillet 1876
Notre Seigneur ne nous a pas laissé sans enseignement sur ce point. Vous avez pu remarquer, en lisant le récit des apparitions de notre Seigneur ou de la Sainte Vierge, qu’ils apparaissent ordinairement accompagnés de quelques saints, honorés tout spécialement de l’âme à laquelle ils se montrent. Ainsi en fut-il pour le mariage de sainte Catherine de Sienne : notre Seigneur la reçut pour épouse, entouré de plusieurs saints. Dans vos lectures de la vie des saints, vous verrez que notre Seigneur apparaît bien souvent accompagné de saint Pierre ou de saint Paul, entouré d’anges ou de martyrs, ou des saints enfin, envers qui cette âme professait une singulière dévotion, ou qui avaient quelque rapport avec la grâce que Dieu voulait lui accorder. 8 juillet 1876
Prenons maintenant la vie des saints ; prenons, si vous le voulez, sainte Catherine de Sienne, sainte Madeleine de Pazzi, saint Louis de Gonzague : remarquez que ce sont trois saints qui ont conservé leur innocence. Mais comment l’ont-ils conservée ? Quel esprit de sacrifice, de ferveur, de prière ! Quelle mortification habituelle ! Quel renoncement à toutes les satisfactions de la vie ! Prenons en particulier sainte Catherine de Sienne. On ne veut pas qu’elle soit à Jésus-Christ. Ses parents s’opposent à ce qu’elle soit religieuse. Eh bien, elle est contente d’être la servante de tout le monde. Elle est contente de rester cachée sous un escalier. Quand on ne veut plus la laisser dans cette solitude, elle est contente de faire tout l’ouvrage de la maison, pourvu qu’on ne l’oblige pas à des noces terrestres. Elle demeure dans la cellule intérieure qu’elle s’était faite au fond de son coeur, et elle y trouve toujours l’Époux divin. Ce sont ces exemples qu’il faut se représenter. 5 septembre 1880
Il n’y aura jamais de piété vraie ni solide dans une âme qui ne déteste pas le péché plus que toute autre chose, et non seulement le péché mortel, mais aussi le péché véniel. Ceci, mes soeurs, ce n’est pas moi qui le dis. Vous rappelez-vous dans la vie de sainte Catherine de Sienne que, lorsqu’elle demanda pour son confesseur la plus grande grâce qu’il pût recevoir, elle lui obtint la contrition de ses péchés ? Tout d’un coup, et pendant qu’il était encore avec elle, ses larmes commencèrent à couler. Ce prêtre, qui était un saint religieux, fut pénétré d’une telle contrition de ses péchés que ses larmes coulaient en abondance et qu’il ne pouvait plus les arrêter. C’était la plus grande grâce qu’il puisse recevoir. Si vous étiez élevées de terre en priant, si vous aviez des extases et des ravissements, ce ne serait pas une grâce si élevée, si solide, si grande peut-être qu’une immense contrition du péché, et la résolution de mourir plutôt que d’offenser Dieu en quelque manière que ce soit. 20 février 1881
Vous savez que sainte Catherine de Sienne, à travers une tempête de tentations, ne sentait plus la présence de Jésus-Christ en elle. Après avoir lutté avec la plus grande générosité, quand la tentation fut apaisée, Jésus-Christ revint à elle, et comme la sainte lui disait : « Où étiez-vous donc, Seigneur ? », notre Seigneur lui répondit : « Dans ton coeur. » Il en est de même pour nous : notre Seigneur ne se détourne jamais le premier ; si nous nous détournons et que nous revenions ensuite à lui, nous le retrouvons toujours. Il est donc là comme un ami. Il est là aussi comme un conseil. Nous avons besoin pendant la vie de trouver un secours, un conseil, une sagesse pour diriger nos voies. Pour nous autres religieuses, il est certain cependant que, si nous sommes généreuses et fidèles, nos voies sont dirigées par la Règle, par l’obéissance, par la direction des supérieures, à laquelle nous pouvons toujours recourir. Mais cependant il y a des doutes intérieurs, des inquiétudes intimes, des anxiétés. Il y a des moments où il semble que Dieu demande quelque chose, mais on n’a pas la lumière de ce qu’il demande. Il y a des moments où l’on aperçoit ses défauts, mais on ne sait pas comment on peut s’en défaire. On a besoin de plus de conseils encore que ne peuvent en donner les créatures. On a besoin d’une lumière intérieure, et c’est dans notre Seigneur qu’on la trouve. 27 juin 1881
De ce sang sont sortis tous les sacrements. C’est ce sang qui donne sa vertu à l’eau du baptême et à l’absolution du prêtre. Comme je vous disais tout à l’heure, vous devez recourir sans cesse à la très Sainte Vierge, ainsi je vous dis maintenant que vous devez recourir sans cesse au précieux sang de Jésus-Christ. C’était la grande dévotion de sainte Catherine de Sienne. Je pense que beaucoup d’entre vous ont l’habitude de recourir souvent au précieux sang de notre Seigneur Jésus-Christ pour se présenter devant Dieu avec la beauté dont il veut voir nos âmes revêtues. Beauté que donnent la foi, la pureté, l’obéissance, l’abandon complet de soi-même. Rien n’est plus beau, disent les saints, qu’une âme en état de grâce. Rien n’est plus affreux qu’une âme en état de péché mortel. Entre les deux se place l’âme qui se laisse un peu tacher, qui est un peu tiède, qui retient certaines inclinations naturelles, qui ne se purifie pas toujours dans le sang précieux de notre Seigneur, pour ressembler davantage à la très Sainte Vierge. 8 avril 1882
Alors l’âme arrive à cette préférence qui fait suivre et choisir Jésus-Christ, et Jésus-Christ jusqu’à la croix. Le corps crucifié de Jésus-Christ devient sa richesse. Elle le serre entre ses bras. L’objet de sa tendresse, c’est ce corps meurtri par les coups de la flagellation, ce visage couvert de crachats, ces mépris, ces humiliations : c’est là tout son trésor. L’âme s’élevant au-dessus des biens et des maux dit à Dieu : « Je n’ai pas de choix : que votre volonté choisisse. » Ou bien, allant jusqu’aux hauteurs où s’élevait sainte Catherine de Sienne, lorsque Jésus lui présentait une couronne de roses et une couronne d’épines, elle s’empressait de choisir la couronne d’épines, l’âme veut sentir les épines de cette couronne que Jésus a placée sur sa tête. C’est difficile, mes soeurs, mais c’est aussi le degré le plus élevé que je vous propose en dernier lieu, et il faut prendre bien garde de ne pas vouloir sauter du premier degré au troisième, comme on le voudrait quelquefois. 17 décembre 1882
Vous avez lu dans la vie de sainte Catherine de Sienne, qu’ayant prié Dieu d’accorder à son confesseur, le bienheureux Raymond de Capoue, la grâce la plus grande qu’il puisse lui accorder, Dieu lui donna du péché une contrition si vive que ses larmes commencèrent à couler en abondance, et coulèrent avec amertume de coeur pendant vingt-quatre heures. C’était là une grâce de choix que sainte Catherine de Sienne lui avait obtenue de Jésus-Christ. Demandons souvent à Dieu, mes soeurs, de nous donner une horreur profonde du péché et une contrition habituelle des moindres fautes. C’est là ce qu’il faut désirer et ambitionner, toutes les fois que nous nous approchons du sacrement de pénitence. 24 avril 1886
Patience vient de pati, souffrir. Il faut souffrir d’en haut, d’en bas, de son caractère, de son humeur, de sa santé, de difficultés dans l’oraison, de certaines peines et sécheresses, de tentations : c’est alors qu’on devient patient. Sainte Catherine de Sienne, après une horrible tentation qui l’avait assaillie, disait à notre Seigneur : Où étiez-vous durant tout ce temps ? – J’étais au fond de ton coeur, je voyais tes combats et je te donnais la victoire. De même pour les vierges martyres, comme elles ont combattu avec courage ! Sainte Agnès est morte par le glaive, mais auparavant elle a passé par le feu, par tous les dangers, tout a été permis et essayé contre elle, et elle a vaincu, toujours patiente, pleine de foi et de confiance en Dieu. Pour moi, avec ma petite compréhension, voilà ce que je vois des gémissements du Saint-Esprit, il gémit à cause de nos imperfections. Un auteur que j’aimais assez a dit : Le chrétien c’est l’image d’un cierge allumé, la cire c’est le corps, la mèche c’est l’âme et la lumière c’est le Saint- Esprit. Qu’y a-t-il de plus uni que la lumière et le cierge allumé ? Elle s’en nourrit, elle en vit. Le Saint-Esprit est en vous d’une manière admirable. 1er février 1891